L’équipe pédagogique est constituée, en vue d’un effectif d’environ 15 étudiants, de :
- Antoine Viger-Kohler, architecte DPLG, enseignant (responsable).
- Christine Désert, architecte DPLG, enseignant.
- Antoine Maufay, architecte DPLG et ingénieur, enseignant.
Alors que le premier semestre s’est attaché à explorer les ressources d’un territoire à partir des matériaux et des savoir-faire disponibles localement dans un territoire suburbain, le second semestre porte plus spécifiquement sur la mobilisation de la « matière transformée », celle héritée d’ensembles urbains fabriqués par notre époque moderne. Cet héritage, et la ville qu’elle a façonnée, peut être considéré comme la propre matière à mobiliser ; il s’agit cette fois de considérer la ville comme une ressource mobilisable.
Si le transformation de la ville sur elle-même n’est pas nouveau, pour autant, les mécanismes de renouvellement qu’impliquent notre nouvelle condition climatique (réduire drastiquement nos empreinte carbone, éviter la démolition, réduire la mono-fonctionnalité des ensembles urbains, …) nécessitent de revoir nos approches conceptuelles et de considérer ces ensembles immobiliers devenus obsolètes comme une opportunité inédite de définir de nouveaux modes d’habitabilité conscients de notre situation terrestre.
La démarche de projet s’appuiera sur l’apprentissage d’une « connaissance de la matière » (sa provenance, ses caractéristiques, sa composition, ses états de transformation, son impact carbone, son cycle de vie, etc…) pour définir des modes de conception d’édifices économes en carbone et en ressources et nécessitant peu d’énergie pour leur maintenance. Elle privilégiera également une forme d’archaïsme pour favoriser le recours à des dispositifs simples et passifs plutôt que des systèmes électriques ou numériques, l’utilisation « du bon matériau au bon endroit » ou encore la promotion d’un usage frugal de l’espace.